L’observation du Sabbat deviendra-t-elle une épreuve d’obéissance pour le monde entier?

Une épreuve dans l’expérience de la manne.

La toute première fois que le Sabbat est cité par le nom « Sabbat » dans l’Écriture, c’est en conjonction avec l’expérience de la manne, dans Exode 16:23, 29. Dans ce contexte, la fonction de mettre à l’épreuve par le Sabbat, est évidente. La façon d’exprimer sa fidélité à Dieu était en ramassant un omer par personne, les cinq premiers jours hebdomadaires, et deux omers par personne le sixième jour (Ex 16:16,22). La raison de ramasser une double portion le sixième jour était d’enseigner au peuple à se rendre eux-mêmes libres et disponibles pour Dieu le septième jour.

La fonction du Sabbat, en tant que test dans l’expérience de la manne (mettre « à l’épreuve » Ex 16:4) est aussi indiquée dans Deutéronome 8:2-3, où ça dit: « Tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert… de t’éprouver, pour reconnaître ce qu’il y avait dans ton coeur… Il t’a humilié, il t’a fait souffrir de la faim et il t’a nourri de la manne… afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel ».

Le Sabbat est un test, parce qu’il enseigne au peuple de chercher, non seulement pour la nourriture physique durant les six jours, mais aussi pour la nourriture spirituelle de la Parole de Dieu, durant le septième jour. À ceux qui « sortirent pour en recueillir » la manne le septième jour, Dieu dit: « Jusqu’à quand refuserez-vous d’observer mes commandements et mes lois? » (Ex 16:27-28)

Une épreuve dans l’histoire d’Israël.

Dans l’histoire subséquente d’Israël, l’observation du Sabbat, est assimilée à la loyauté à Dieu, et la non-observation du Sabbat, à l’apostasie (Lv 26:2; Nb 15:32; Né 9:14; 10:31; 13:15-22; Es 56:2, 6; Jr 17:21, 22, 24, 27). Ézéchiel par exemple, met en corrélation, le rébellion avec la profanation du Sabbat: « Mais la maison d’Israël s’est révoltée contre moi dans le désert… ils ont profané sans arrêt mes Sabbats » (Éz 20:13; cf. 20:16, 21).

La raison pour laquelle le Sabbat est présenté dans les Écritures en tant que test de loyauté à Dieu, n’est pas difficile à voir. La personne qui se rend elle-même libre et disponible pour Dieu durant le jour du Sabbat, est la personne qui se confie à Dieu chaque jour. De l’autre côté, la personne qui ignore Dieu durant son jour saint est la personne qui en fin de compte, néglige Dieu, chaque jour.

Une épreuve à la fin des temps.

À la fin des temps, la fonction du Sabbat en tant que test deviendra particulièrement évidente, quand le conflit entre la vraie et la fausse adoration s’intensifiera. Le dernier livre de la bible annonce « à toute nation, tribu, langue et peuple » (Ap 14:6), d’un côté, à renoncer au système perverti d’adoration promu par « Babylone », « la bête et son image » (14:8-11), et de l’autre côté, « craignez Dieu et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue; et prosternez-vous devant celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eaux! » (14:7)

Cet appel solennel d’abandonner la fausse adoration et de restaurer la vraie adoration est présentée dans Ap 14, en tant que partie de la préparation pour « la moisson de la terre » (v. 15). Le Christ, lui-même, a fait allusion aux crises, à la fin des temps, concernant la vraie adoration, dans sa question rhétorique: « Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » (Lc 18:8)

Quoique le problème d’adoration  des réalités humaines, tels que l’argent (Mt 6:24), le pouvoir (Ap 13:8; Col 3:5), le plaisir (Rm 6:19; Tt 3:3), ou même un système humain de salut (Ga 4:9), se trouvent dans chaques époques, il est particulièrement intense dans notre temps. Le triomphe de la science moderne, de la technologie, et des pensées rationalistes, en a conduit plusieurs à adorer les inventions humaines, plutôt que le Créateur, Lui-même.

La mission de l’église à cette époque, comme dépeinte en réalité par les trois anges apocalyptiques, est d’encourager la vraie adoration de « celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eaux! » (Ap 14:7) Le Sabbat est un véhicule très effectif par lequel l’église peut encourager la restauration de la vraie adoration. En ce concentrant sur les accomplissements créateurs et rédempteurs de Dieu, le Sabbat fonctionne en tant qu’antidote de la fausse adoration. Il conteste aux hommes et femmes d’adorer, non leurs ambitions et réalisations humaines, mais leur Créateur et Rédempteur.

L’Eglise, en invitant les individus à prendre le temps le Sabbat pour célébrer le passé, le présent, et le futur accomplissement de Dieu, les conteste à renoncer à leur autonomie, et égocentricité et d’accepter à leurs places, la suzeraineté de Dieu dans leur vie et temps.

Une épreuve d’un engagement sincère.

Au temps, quand beaucoup de Chrétiens traitent ce qu’ils appellent « le jour du Seigneur » comme un jour de fêtes, plutôt que comme un jour saint, comme un jour pour rechercher les plaisirs et les profits, plutôt que pour la paix et la présence divine, l’observation est et deviendra de plus en plus une épreuve d’un engagement sincère envers Dieu. Il servira de plus en plus à distinguer ceux qui offrent à Dieu tout simplement un hommage peu sincère, de ceux qui Lui offrent un hommage total de leur être.

La crise dominante du jour du Seigneur pourrait bien mettre en scène la montée de la puissance politico-religieuse de l’Apocalypse 13, laquelle obligerait plusieurs à recevoir la « marque de la bête » par l’application légale de l’observation du Dimanche. Les adventistes du septième jour croient que ceci prendra place en liaison avec la dernière crise religieuse touchant le genre humain (Ap 13:16-17). À cause de cela, l’observation du Sabbat est et deviendra de plus en plus une épreuve d’un engagement sincère envers Dieu.

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