Comment les dix commandements peuvent-ils être obligatoires pour les Chrétiens, quand ils furent donnés aux Juifs, et contiennent des références spécifiques de conditions sociales juives?

La bible est juive.

Si une personne choisit de rejeter la révélation que Dieu donna aux Juifs, elle devra rejeter toute la bible, parce que le tout de la bible fut donné aux Juifs. Le sermon sur la montagne, le discours des oliviers, et la grande commission, furent tous adresser aux Juifs. La raison est que les Juifs furent la race choisie par Dieu pour recevoir et communiquer sa vérité, aux autres nations (Dt 28:9-10; 7:6).

Plusieurs oublient que les premiers Chrétiens qui, selon le livre des Actes, répondirent par milliers à la proclamation messianique (Ac 2:41; 4:4; 5:14; 21:20), étaient Juifs. Quand ils acceptèrent Jésus de Nazareth comme leur messie attendu, ils ne cessèrent pas d’être Juifs, mais simplement devinrent des « croyants » (FC) Juifs qui sont décrits comme « zélés pour la loi » (Ac 21:20).

Pas de distinction ethnique.

La tentative de faire de la croix, la ligne de division entre le judaïsme et le christianisme, la loi et la grâce, l’observation du Sabbat et l’observation du Dimanche, est basée sur une construction fictive de l’histoire rédemptrice, laquelle est dépourvue de support biblique et historique. L’Écriture enseigne qu’il « n’y a pas de différence, en effet, entre le juif et le grec: ils ont tous le même seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent » (Rm 10:12).

Principes éternels.

Les principes moraux intégrés dans le décalogue, c’est à dire, la loyauté, l’adoration, la révérence, la sainteté, le respect envers nos parents, l’amour, la pureté, l’honnêteté, la véracité, et le contentement, sont des principes qui transcende les frontières de race, de langue, et de culture. L’application de ces principes peut varier au cours des temps, mais leurs vérités essentielles sont éternelles.

Le dixième commandement condamne la convoitise de « la maison de ton prochain… son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne » (Ex 20:17). Evidement, aujourd’hui, beaucoup de gens convoitent, non les animaux de leurs voisins, mais leurs autos, bateaux, piscines, etc. Ceci signifie que la forme de convoitise a changé, mais le principe est le même.

Si les gens aujourd’hui n’étaient plus avides, menteurs, malhonnêtes, ou infidèles, etc., ce serait donc évident que les principes du décalogue, lesquels condamnent ces péchés, ne seraient plus pertinents. Mais ceci n’est sans doute pas le cas. L’expérience nous dit que si jamais il y eut un temps dont la direction morale des dix commandements fut nécessaire, c’est aujourd’hui. 

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