Corneille et Le don de l’Esprit – Galates 3:5 (suite)
« Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole ». Actes 10:44. Le livre des actes présente avec insistance, cette réalité : le Saint-Esprit n’est pas donné parce que l’on pratique les oeuvres de la loi, mais lorsqu’on écoute l’Evangile du Christ et qu’on croit le message qu’il annonce.
« Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole ». Actes 10:44.
Le livre des actes tout entier présente, avec insistance, cette étonnante réalité. Ce livre ne fait qu’enseigner que le Saint-Esprit n’est pas donné parce que l’on pratique les oeuvres de la loi, mais lorsqu’on écoute l’Evangile du Christ et qu’on croit le message qu’il annonce.
Corneille et sa piété
En Actes dix on ne tarie pas d’éloges envers le centenier Corneille pour les bonnes oeuvres et le bien qu’il accomplit. « Cet homme était pieux
et craignait Dieu, avec toute sa maison; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement » Actes 10:2. Un ange ira jusqu’à lui dire « Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s’en est souvenu » Actes 10:4.
Mais, surprise, au lieu de le récompenser en lui accordant salut et Saint-Esprit, l’ange lui déclare « Envoie maintenant des hommes à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre; » Actes 10:5 Pourquoi donc ? Que lui manque -t-il encore ?
Pierre prêche le salut par la foi en Christ
Pierre arrive donc, trouve quelques personnes réunies et commence son discours Actes 10 :34-42. Jusque-là rien ne se passe. Mais Lorsqu’il prononce la phrase suivante
« Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés » Actes 10 :43.
Quelque chose de tout à fait surprenant va se passer.
« Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole » Actes 10 :44.
Corneille n’a pas reçu le Saint-Esprit par ses aumônes
Ce récit du livre des actes nous révèle que ce n’est pas par les aumônes qu’il donne généreusement que Corneille va recevoir le Saint-Esprit. Mais c’est alors que Pierre ouvrant la bouche annonce le pardon et le salut par la foi en Christ que le Saint-Esprit descend sur Corneille et sur tous ceux qui présents « écoutaient » avec foi « la parole » de l’Evangile.
« Les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens » Actes 10 :45.
N’est-ce pas réellement surprenant, étonnant ? difficile à croire ? On a de la peine à croire que le Saint-Esprit nous soit donné seulement en écoutant et en croyant la parole de l’Evangile. On a de la peine à comprendre que Dieu n’exige rien d’autre de nous que de renoncer à nos labeurs et de ne rien faire d’autre, que d’entendre et de croire l’Evangile. L’intelligence de l’homme, le coeur humain naturel a du mal à admettre une pareille vérité, et hélas parfois, ne voulant pas croire il se ferme lui-même à la foi. De façon naturelle, automatique, il résiste à croire que le Saint-Esprit soit donné seulement en écoutant et en croyant l’Evangile. Doutant d’une telle réalité il se raisonne ainsi en lui même :
« C’est une grande chose que mes péchés soient pardonnés et que je sois libéré du péché. Mais recevoir le don du Saint-Esprit, c’est le don par excellence. Il faut donc que j’agisse. Il faut donc que je fasse pour Dieu quelque chose de grand, que j’arrive à un très haut niveau de performance, de sainteté et de perfection spirituelle, alors en retour Dieu me donnera l’Esprit Saint avec ses dons merveilleux.»
Lorsque l’homme entend : « Tu ne peux rien faire pour obtenir le pardon de tes péchés, tu ne peux rien faire pour obtenir le don du Saint-Esprit. Tu dois simplement écouter l’Evangile et croire en Jésus le fils de Dieu » il se dresse et riposte avec véhémence : « Quoi ! tu rabaisses le pardon des péchés et le don du Saint-Esprit ». Quelle tristesse, C’est hélas la gratuité du don et sa grandeur qui font qu’il n’est pas apprécié.
Répugnance de l’homme à recevoir gratuitement les dons de Dieu
La vérité est que L’homme ( souvent inconsciemment ) répugne à recevoir gratuitement quelque chose de Dieu. C’est là un fait déconcertant. Il veut toujours « acheter » les grâces de Dieu, son salut et ses dons. Il veut les « mériter », les « gagner » par sa bonne conduite. Il veut toujours proposer et conclure avec Dieu un marché qu’il pense être capable de tenir :
« Seigneur, je te donne le maximum d’obéissances possible. je m’efforce de faire de mon mieux. J’observe tous les commandements et toutes les traditions de ma religion, pèlerinages, prières nombreuses, jeunes, abstinences, etc…. Je travail dure, sincèrement, avec beaucoup de zèle. J’espère que tu accepteras mes sacrifices et tiendra compte de mes efforts et qu’en retour tu m’accorderas de ton Esprit Saint et une place dans ton paradis. »
Mais ami lecteur, il faut que tu le saches : – le salut, la vie Eternelle, le don du Saint-Esprit, ainsi que toutes les grâces divines, te sont donnés, oui simplement donnés, et gratuitement, lorsque tu crois dans le Christ, et cela malgré tes imperfections et tes péchés et bien que tu penses ne point les mériter.
Il n’est point besoin de se martyriser mentalement pour recevoir ces dons. Il suffit de lire ou d’entendre l’Evangile du Christ et de croire les paroles que Dieu nous adresse. Il te faut penser ami lecteur que cela plaît à Dieu de t’accorder ses dons si gratuitement, et à toi qui t’en penses indigne. Si Dieu fait des cadeaux c’est que lui le veut, c’est que lui le désir, c’est que lui en prend l’initiative, c’est que lui veut donner, et non pas nous qui sommes dignes et méritons de recevoir.
Ne regardons donc point à nous-mêmes, à nos péchés, ni à notre indignité, mais regardons à Christ, Croyons en lui, croyons dans sa vie vécue par amour pour nous, croyons dans sa mort subie aussi par amour pour nous, et dans sa résurrection encore et toujours pour nous. Croyons dans le fils de Dieu comme notre unique salut et sauveur et accueillons avec joie le Saint-Esprit qu’il nous offre si gracieusement.