Le retour de Jésus

La doctrine du second avènement est la clé de voûte des Écritures.

Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. 2 Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. 3 Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Jn 14.1–3

Une des vérités les plus glorieuses et les plus solennelles du christianisme est celle qui annonce une seconde venue de Jésus-Christ pour achever la grande oeuvre de la rédemption. Pour les enfants de Dieu, pèlerins séculaires de « la vallée de l’ombre de la mort », la certitude que celui qui est « la résurrection et la vie » va revenir pour les emmener avec lui dans la « maison du Père », est une perspective ineffable. La doctrine du second avènement est la clé de voûte des Écritures. Dès le jour où nos premiers parents ont eu le malheur de se voir exilés de l’Éden, les vrais croyants ont eu les regards fixés sur Celui qui doit venir briser la puissance de l’ennemi et les réintroduire dans le paradis. Les hommes pieux des siècles passés ont vu dans la venue du Messie en gloire la consommation de leurs espérances. perdu.

Enoch

Énoch, le septième homme depuis Adam, « qui marcha avec Dieu trois cents ans », put contempler de loin la venue du Libérateur.

  • « Voici, dit-il, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades, pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte à tous les impies parmi eux de tous les actes d’impiété qu’ils ont commis et de toutes les paroles injurieuses qu’ont proférées contre lui des pécheurs impies. » (Jude 14, 15)

Le patriarche Job

Le patriarche Job, dans la nuit de son affliction, s’écrie en accents d’une foi inébranlable :

  • « Mais je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu’il se lèvera le dernier sur la terre… Quand je n’aurai plus de chair, je verrai Dieu… Mes yeux le verront et non ceux d’un autre. » (Job 19.25-27)

Le psalmiste

La venue du Seigneur pour instaurer le règne de la justice a inspiré les exclamations les plus enthousiastes des écrivains sacrés. Les poètes et les prophètes de la Bible en ont parlé en stances inspirées. Le psalmiste a chanté la puissance et la majesté du Roi d’Israël :

  • « De Sion, beauté parfaite, Dieu resplendit. Il vient, notre Dieu, il ne reste pas en silence;… il crie vers les cieux en haut, et vers la terre, pour

juger son peuple. » « Que les cieux se réjouissent, et que la terre soit dans l’allégresse… devant l’Éternel! Car il vient, car il vient pour juger la terre; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité. » (Psaumes 50.2-4; 96.11, 13)

Le prophète Esaïe

Le prophète Ésaïe s’écrie :

  • « Réveillez-vous et tressaillez de joie, habitants de la poussière; car ta rosée est une rosée vivifiante, et la terre redonnera le jour aux ombres…. Il anéantit la mort pour toujours; le Seigneur, l’Éternel, essuie les larmes de tous les visages, il fait disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple; car l’Éternel a parlé. En ce jour l’on dira : Voici, c’est notre Dieu, en qui nous avons confiance, et c’est lui qui nous sauve; c’est l’Éternel, en qui nous avons confiance; soyons dans l’allégresse, et réjouissons-nous de son salut! » (Ésaïe 26.19; 25.8, 9)

Le prophète HabaKuk

Émerveillé, Habakuk assiste, dans une vision céleste, au retour de Jésus-Christ :

« Dieu vient de Théman, le Saint vient de la montagne de Paran…. Sa majesté couvre les cieux, et sa gloire remplit la terre. C’est comme l’éclat de la lumière; des rayons partent de sa main; là réside sa force… Il s’arrête, et de l’oeil il mesure la terre; il regarde, et il fait trembler les nations; les montagnes éternelles se brisent, les collines antiques s’abaissent; les sentiers d’autrefois s’ouvrent devant lui… Tu es monté sur tes chevaux, sur ton char de victoire… À ton aspect, les montagnes tremblent;… l’abîme fait entendre sa voix, il lève ses mains en haut. Le soleil et la lune s’arrêtent dans leur demeure, à la lumière de tes flèches qui partent, à la clarté de ta lance qui brille… Tu sors pour délivrer ton peuple, pour délivrer ton oint. » (Habakuk 3.3-13)

(Ce texte est extrait du livre La Tragédie des Siècles. chapitre «les précurseurs du matin»)

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