Les aliments du créateur
Notre corps est constitué d’éléments renfermés dans la nourriture que nous absorbons. Nos tissus sont soumis à une usure constante ; le moindre fonctionnement d’un organe produit une détérioration, et la réparation s’en effectue grâce à l’alimentation. Chaque organe requiert donc sa part de nutrition ; le cerveau, les os, les muscles, les nerfs exigent chacun la leur. N’est-il pas merveilleux, ce procédé par lequel nos aliments sont transformés en sang, et ce sang employé à restaurer les tissus usés par le travail ? Jour et nuit, inlassablement, il apporte la vie et la force à chaque nerf, à chaque muscle, à chaque tissu.
Le choix des aliments
Les meilleurs aliments sont ceux qui fournissent les éléments nécessaires au corps. L’appétit ne saurait à lui seul guider ce choix, car il peut être perverti par de mauvaises habitudes.
Il lui arrive souvent de réclamer des aliments qui nuisent à la santé et affaiblissent l’organisme au lieu de le fortifier. On ne peut davantage se fier aux coutumes de la société, car la maladie et la souffrance qui prévalent partout sont dues en grande partie aux erreurs populaires sur la manière de se nourrir.
Les aliments donné par le créateur
Pour savoir quels sont les meilleurs aliments, il faut étudier le régime donné primitivement à l’humanité. Celui qui a créé l’homme et connaît ses besoins avait indiqué à Adam comment il devait se nourrir. Voici, avait-il dit, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture. (Genèse 1. 29)
Chassé du paradis pour gagner son pain en cultivant le sol maudit, l’homme reçut alors la permission de manger l’herbe des champs (Genèse 3.18).
Les céréales, les fruits et les légumes sont donc les aliments que Dieu nous offre.
A l’état naturel ou préparés d’une manière très simple, ils constituent le régime le plus sain et le plus nourrissant.
Ils donnent une force, une endurance et une vigueur physique et intellectuelle qu’une nourriture plus compliquée et plus stimulante ne saurait jamais fournir.
(Ce texte est extrait du livre Rayons de Santé, Éd. SDT, Dammarie-les-Lys, 1957, p. 87-95.)