La portée du commandement – Galates 3 :11 (suite)

Celui donc qui manquant au but de la loi (aimer Dieu et son prochain), n’obéit pas présentement, à chacun de ses bons et saints préceptes, dans toute leur étendue avec la perfection extérieure et intérieure que celle-ci demande, pourra-il obtenir son approbation et recevoir d’elle (la loi) la vie ? À la question posée, nous répondons certainement pas. Rappelons ce verset cité précédemment. « En effet Moise écrit à propos de la justice qui vient de la loi, l’homme qui l’a mettra en pratique vivra par elle. » Romain 10 :5

« En effet Moise écrit à propos de la justice qui vient de la loi, l’homme qui l’a mettra en pratique vivra par elle. » Romain 10 :5

Celui donc qui manquant au but de la loi (aimer Dieu et son prochain), n’obéit pas présentement, à chacun de ses bons et saints préceptes, dans toute leur étendue avec la perfection extérieure et intérieure que celle-ci demande, pourra-il obtenir son approbation et recevoir d’elle (la loi) la vie ?

À la question posée, nous répondons certainement pas. Rappelons ce verset cité précédemment. « En effet Moise écrit à propos de la justice qui vient de la loi, l’homme qui l’a mettra en pratique vivra par elle. » Romain 10 :5

« Vous avez entendu » disait le Christ « qu’il a été dit aux anciens: Tu ne tueras point; celui qui tuera mérite d’être puni par les juges. Mais moi, je vous dis que quiconque semet en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges; que celui qui dira à son frère: Raca! mérite d’être puni par le sanhédrin; et que celui qui lui dira: Insensé! mérite d’être puni par le feu de la géhenne. » Matthieu 5 :21,22.

La portée du commandement

Le commandement de Dieu cité par Jésus est admirable dans sa justice et sa droiture. Il est absolument nécessaire à notre bonheur ici bas.

Si Dieu ordonne à l’homme de ne pas tuer c’est que la vie lui est infiniment précieuse. Ainsi l’exigence de ce commandement qui est de la protégée est réellement « sainte, juste et bonne ».

  • Celui qui tenant une arme quelconque tue avec ses mains est-il en harmonie avec le but du commandement qui est de défendre la vie ? Certainement pas.
  • Celui qui se mettant « en colère contre son frère » tue avec le cœur dans une haine impitoyable ne saurait-être non plus en harmonie avec le but du commandement qui est toujours de protéger la vie. Il mérite donc le châtiment.
  • Celui qui disant, « Raca » ou « Insensé », détruit et tue par sa langue l’estime d’autrui n’est certainement pas entrain de promouvoir la vie, et mérite à son tour le châtiment réservé au transgresseur

Ainsi, la portée du commandement « Tu ne tueras point », de même que tous les autres commandements, va bien au-delà de ce que l’humain peut concevoir. N’ayant pas tué avec la main l’homme peut avoir l’illusion de l’avoir observé et se croire juste.

C’était là le cas des pharisiens. N’ayant pas accompli l’acte de meurtre ils s’imaginaient bons observateurs de la loi et se rengorgeaient dans leur propre justice. Mais c’est sans compter avec l’objectif réel et profond du commandement qui est de protéger la vie.

Tant que l’homme n’a pas fait tout ce qui est en son pouvoir pour se garder, en toute circonstance de toute haine, rancune et parole blessante, tant qu’il n’a pas en tout temps, tout fait pour promouvoir, défendre, et sauver la vie physique, mentale et spirituelle de son prochain, par tout moyen possible et imaginable, il ne saurait jamais prétendre avoir observé le commandement comme la justice divine l’exige et prétendre en mériter une récompense.

Et il en va ainsi de chaque commandement. La portée de chacun des 10 commandements va bien au-delà de ce que l’humain peut concevoir. Voilà où veut en venir Jésus : « Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux ». Matthieu 5 :20

La loi ne récompense pas la transgression ou l’imperfection

Celui donc qui manquant au but de la loi (aimer Dieu et son prochain), n’obéit pas présentement, à chacun de ses bons et saints préceptes, dans toute leur étendue avec la perfection extérieure et intérieure que celle-ci demande, pourra-il obtenir son approbation et recevoir d’elle (la loi) la vie ? À la question posée, nous répondons certainement pas. Rappelons ce verset cité précédemment. « En effet Moise écrit à propos de la justice qui vient de la loi, l’homme qui l’a mettra en pratique vivra par elle. » Romain 10 :5

La loi veut bien récompenser de la vie, mais seulement à ceux qui la mettent en pratique et l’observe parfaitement, en tout temps, comme elle le demande. Pour les autres le commandement condamne au contraire et « au plus haut point » Romains 7 :13 ceux qui ne l’observe pas (qui n’aime pas) comme elle l’exige.

Elle prononce contre les transgresseurs : enfer, mort, jugement, condamnation, séparation à jamais de la face de Dieu. Elle prononce sa sentence de malédiction éternelle pour quiconque n’est point arrivé à la « mettre en pratique » depuis son enfance, continuellement, avec persévérance et parfaitement, comme elle le demande.

Vous pouvez défendre la sainte loi divine si vous le voulez, prendre son partit et l’expliquer, Vous en récompensera t-elle de la vie pour autant ? nous répondons non. Il n’est pas dit l’homme qui parlera, ou enseignera, ou défendra ces choses vivra par elle, mais,

« Celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles. ». Galates 3 :12,13

L’Ecriture déclare : « Car, le salaire du péché c’est la mort » et « le péché c’est la violation de la loi ». Toute personne qui a sur lui, une quelconque, une infime trace de péché doit mourir. « l’âme qui pêche, c’est celle qui mourra ». Ezéckiel 18 :4.

Toute personne qui l’observe imparfaitement pêche elle aussi et par conséquent doit également mourir. Car l’imperfection c’est ne pas atteindre à la perfection dans le bien que la loi requiert, c’est mélanger au bien que l’on fait un « peu » de mal. La loi ne peut donc aucunement tolérer l’imperfection, car ce serait tolérer un mélange de justice et d’injustice.

La loi condamne le péché et l’imperfection dans le bien

Et ainsi dès que la justice de Dieu, dès que la loi de Dieu voit le péché, ou l’imperfection, qu’il soit petit ou grand, qu’il soit volontaire ou involontaire, commit par ignorance ou en pleine intelligence, qu’il soit réalisé par faiblesse ou hérédité, avec les mains ou avec le cœur, sous l’emprise ou non d’une drogue quelconque, elle le condamne.

Il n’y aura jamais aucune circonstance atténuante à la justice divine et personne ne fera exception à cette règle. En outre en prononçant sa sentence de mort éternelle sur des coupables, la loi de Dieu demeure parfaitement juste.

« Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché? Loin de là! » Romains 7 :7

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