Quelle prétention… Ce qu’ils ne peuvent démontrer n’existe pas !

« Cela n’a aucune valeur scientifique… » tout est dit… il n’y a plus rien à ajouter ! De telles affirmations sont courantes aujourd’hui dans notre société cartésienne. Car, comme à aucune époque peut-être, la  » science  » s’est élevée au rang de dieu, de seule référence sérieuse possible, étant, par essence même, la règle à mesurer, à évaluer et à expliquer de toute chose. Hors d’elle, pas de vérité !

Ce scientisme, véritable idéologie, fruit de la rationalité oc cidentale et du modèle de la philosophie grecque poussée à son extrême, règne désormais en maître.

Pourtant, en rejetant a priori tout questionnement métaphy sique et spirituel et, par essence même, toute idée de Dieu, les tenants du scientisme se voient, dans bien des cas, totalement dépassés et incapables de comprendre ce qu’ils peuvent observer.

Faudrait-il pour autant nier les faits? Pas d’explication « scientifique », « rationnelle », rimerait donc avec pas d’existence ?

Il y a quelques mois, s’est déroulé, dans le Sud de la France un colloque international particulier, auquel d’éminents scienti fiques du monde entier ont participé et duquel nombre de médias français, parfois un peu incrédules, souvent interpellés, ont fait écho.

Un totalitarisme pseudo-scientifique

II s’agissait des premières rencontres internationales traitant d’un phénomène nommé « Etat de Mort Imminente » (EMI), dont près de deux millions de personnes en France – quinze millions aux USA – ont été les témoins et même plus,  » phénomène  » qu’ils ont expérimenté et pour lequel la science n’a aucune explication.

Et pourtant, toutes ces personnes, anonymes ou célèbres, comme l’écrivain et journaliste Philippe Labro, l’actrice Sharon Stone ou le journaliste et chroniqueur Dominique Bromberger, racontent la même expérience… A la suite d’un accident grave, au cours d’un coma…, ces hommes et femmes se sont sentis se détachant de leur corps, puis  » hors de leur corps « , observant d’une manière très concrète (distinguant sons et couleurs) tout ce qui se passait autour d’eux (personnes s’affairant pour les secourir, échangeant des paroles…), mais incapables d’intervenir sur ce monde matériel. Puis, petit à petit, en prenant de l’altitude, ils entraient dans un tunnel noir, ténébreux, angoissant, mais au bout duquel une lumière étincelante émergeait et, au fur et à mesure qu’ils s’en approchaient, les mettait dans un état de bien-être totalement inconnu.

Après ce temps souvent très court, mais une éternité pour eux, ces malades, accidentés reviennent, parfois avec regret, à la vie ici-bas…

Ces récits étonnants sont restés longtemps tabous, car stigma tisés par l’immense majorité des scientifiques, qui n’hésitaient pas à qualifier ces phénomènes, inexplicables scientifiquement, d’hallucinations, et les personnes en question, de déséquilibrées, d’affabulatrices, voire de malades mentales.

« Ceux qui ont connu cette expérience savent…»

C’est en 1977, avec la publication du premier livre du docteur Raymond Moody ( » La vie après la vie « ), que, pour la première fois, de telles expériences ont été révélées au grand jour. Depuis, des médecins, anesthésistes, cardiologues…, ont osé évoquer ouverte ment des cas précis d’EMI, rencontrés dans leur travail et se sont penchés scientifiquement sur ces phénomènes. D’autres personnes, longtemps muettes, par peur du  » qu’en dira-t-on  » cartésien, ont enfin osé raconter ce qu’elles avaient vécu.

Quelques scientifiques, tels R. Moody ou le célèbre cardiologue Pim Van Lommel, ont publié le résultat de leurs recherches sur l’EMI dans des revues prestigieuses, telles Nature ou The Lancet…, n’hésitant plus à remettre en cause bien des « certitudes scientifiques » et à défier « des dogmes savants ».

Nombre de leurs collègues, incrédules et hostiles, bien qu’obligés de considérer leurs travaux et recherches, n’ont pas pour autant renoncé à les railler, déniant à ces faits « non scientifiquement étayés et sans explications rationnelles », toute crédibili té… Et les considérant, alors, comme non recevables,voire comme le fruit  » d’esprits fai bles et crédules ».

Qu’importe cette incrédu lité militante, pseudo scienti fique… Pour des millions de personnes, avoir expérimenté ce « passage vers un au-delà » est plus déterminant que les allégations de ceux qui ont, comme théorie, de nier ce qu’ils ne peuvent théoriser.

Comme le disait une femme revenue à la vie, après avoir ainsi vécu une mort clinique : « ceux qui ont connu cette ex périence savent ; ceux qui ne l’ont pas connue n’ont qu’une solution : attendre. « 

Cette expérience, quelle est-elle? Nous ne pouvons précisément le savoir et là n’est pas l’essentiel, même si, comme l’explique R Moody, « c’est une manifestation tan gible d’une vie après la vie, d’une dimension supplémen taire qui échappe à l’homme terrestre ici-bas… « .

L’essentiel est de s’arrêter et de réfléchir sur l’homme, son existence, sa destinée…

L’homme, quel qu’il soit, même le plus grand scientifi que, ne connaît qu’en partie… et ne peut appréhender totale ment le monde qui l’entoure… enfermé qu’il est dans ses seules dimensions et ses cinq sens. Et même là, dans sa quête de compréhension scientifique à l’intérieur de ce réduit intellectuel, il peut, le plus sincèrement et objectivement du monde, se tromper et être grandement dans l’erreur, que celle-ci soit ou non cachée par de doctes raisonne ments et équations… Les exemples, au cours de l’histoire, ne manquent guère…

« Ils ont fermé leurs cœurs…»

Mais, comme l’expliquait Jean Rostand dans son ouvrage  » Science fausse et fausses sciences  » :  » L’erreur en science peut être féconde, mais à la condition qu’elle ne fasse pas la loi… sinon elle mènera au pire dogmatisme et au désastre « .

Eriger en loi ce qu’elle croit infaillible et nier ce qu’elle ne peut expliquer, tel est hélas aujourd’hui, dans bien des cas, le credo de la Science et de nombre de ses « fidèles » servants.

Quand, à cette attitude n’acceptant guère de considérer la connaissance scientifique comme partielle et parcellaire, s’ajou tent la partialité et la volonté de cantonner l’homme, sa vie, à sa seule dimension horizontale, niant toute dimension verticale, l’aveuglement volontaire est tel qu’il ne peut conduire qu’à des errements…

En illustrant brièvement  » l’approche scientiste « , dont nombre de scientifiques se targuent aujourd’hui, l’on comprend mieux leur  » aveuglement théorisé « , qui les amène à considérer les merveilles et mystères de la création, de la vie, de l’univers, uniquement au travers du petit prisme déformant de leur connaissance et appré hension limitées et a priori sans Dieu.

Ces scientifiques, puisque incapables intellectuellement de théoriser Dieu, en excluent l’existence, contrairement à ce que déclarait l’écrivain et moraliste français, Jean de la Bruyère, pourtant guère homme de foi, mais honnête dans son cartésia nisme :  » L’impossibilité où je suis de prouver que Dieu n’est pas, me découvre son existence. « 

Ils ont fermé leurs cœurs… à ce que leur raison ne peut appré hender… refusant de lever les yeux, ils se privent de la lumière… c’est leur liberté de choix pour autant qu’ils ne veuillent l’imposer aux autres… Puissent-ils un jour découvrir Dieu et voir toutes choses, leur vie, s’éclairer à sa lumière…

E.C.

(Cet article provient des documents « Expériences » Mois de septembre, 3ème trimestre 2007 – N°147 Site internet : http://pagesperso-orange.fr/dunkerquadventiste/index.htm)

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