L’évolution est un mythe
Le Docteur Vij Sodera, anglais d’origine indienne, est diplômé de chimie, docteur en médecine et chirurgien, membre de la Société Royale de Chirurgie à Edimbourg. Travaillant aujourd’hui dans la clinique qu’il a fondée, il est connu dans sa discipline notamment pour les trois traités de chirurgie qu’il a écrits, et qui ont eu un succès et une diffusion onsidérables.
Mais c’est un récent et fort bel ouvrage de 464 pages richement illustré, qui le fait connaître depuis quelques années à un public de plus en plus large – One Small Speck to Man, the evolution myth (« D’un petit grain de poussière à l’homme… le mythe de l’évolu tion.») – où ce scientifique rigoureux démonte pièce par pièce les impossibilités et inepties de la théorie de l’évolution.
Le Dr V.Sodera, contacté par le comité de rédaction des « Docu ments Expériences », a bien voulu nous faire part du cheminement qui l’a conduit à la rédaction de ce livre très documenté, et de quelques réflexions sur l’évolutionnisme.
« Des preuves bien trop branlantes… »
Né à Londres dans un foyer hindou, il suivit sa scolarité dans un lycée privé anglican, sans qu’aucune de ces orientations religieuses n’aient eu le moindre sens ou impact dans sa vie.
En revanche, confronté lors de ses études à l’enseignement de l’évolutionnisme, il lui avait toujours paru que celui-ci reposait sur des bases des plus ténues et discutables sur le plan scientifique.
« L’on m’avait enseigné la théorie de l’évolution dans les cours de biologie et de médecine, mais cette théorie ne m’avait jamais convaincu. Sa logique et ses « preuves » scientifiques me paraissaient tout simplement bien trop branlantes. J’étais donc anti-évolutionniste bien avant de devenir chrétien.
Il était par conséquent naturel que, disposant par la suite de plus de temps, et de connaissances accrues, j’explore ce sujet. C’est ainsi qu’a commencé mon livre. Mais il m’a fallu 14 ans de travail pour le faire naître.»
Car de ces années d’étude systématique des grands principes et affirmations de l’évolutionnisme, le Dr Sodera conclut que non seulement ils ne sont pas corroborés par la réalité des faits mais que « tout dans celle-ci pointe vers la création».
Et invité à mentionner les arguments les plus probants à ses yeux contre l’évolution, il répond:
« Ce sont 464 pages que je viens d’écrire sur le sujet !… Mais voici quelques exemples qui démontrent l’impossibilité de l’évolution :
– Il est impossible de faire dériver le poumon de l’oiseau du poumon du reptile, si bien que si l’on prend en compte ce seul do maine, les oiseaux n’ont pas pu descendre des dinosaures, et c’est donc toute la théorie de l’évolution qui s’écroule là.
– Il est impossible de faire dériver l’œil du mammifère d’une sim ple plage de photorécepteurs. De plus, l’œil humain est sans utilité s’il n’existe pas un état de conscience, qui est lui-même bien plus que la conséquence naturelle d’un très vaste réseau nerveux.
– Il est impossible de faire dériver le pied humain d’un pied de singe, qui est en fait une main au bout de la jambe du singe. En réalité, il n’existe aucune preuve que l’homme soit un singe trans formé…»
« La plupart des gens n’ont pas réfléchi à ces questions… »
Mais comment alors expliquer que tant de scientifiques se soient faits les tenants d’une théorie aussi objectivement invraisemblable et scientifiquement intenable ? Pour le Dr Sodera, la réponse n’est pas à rechercher dans les progrès des sciences : « Les concepts de l’évolutionnisme n’ont absolument rien apporté de plus à la science. Par contre, il est écrit dans la Bible: « L’insensé dit en son cœur: Dieu n’existe pas. »
Quand des personnes choisissent délibérément de nier Dieu, elles deviennent de plus en plus aveugles à leur propre égarement…
Or, ajoute-t-il, la plupart de mes collègues sont incapables de défendre leur point de vue évolutionniste quand ils sont confrontés avec la multitude de données qui prouvent la création…
Comme la plupart des gens, la plupart des membres du corps médical n’ont pas eu le temps – ou l’envie – de réfléchir à ces questions. Leurs convictions ne sont souvent tout simplement que le résultat de l’endoctrinement qu’ils ont subi dans les facultés de médecine ou devant la télévision.
Mais je constate une chose quand je me mets à discuter des origines avec eux, en donnant des exemples concrets, tels que l’im possibilité que le pied du singe se transforme en pied humain, ou que si l’on croit que nous sommes des singes modifiés, nous som mes obligés de croire que nous descendons aussi du ver de terre : la plupart d’entre eux me disent, d’une part qu’ils n’avaient jamais réfléchi à cela sous cet angle, d’autre part, qu’ils n’ont jamais cru vraiment que nous descendions des singes.
J’ai démontré dans mon livre, uniquement par des preuves scientifiques, qu’il est tout simplement intellectuellement suici daire de continuer à s’accrocher à la théorie de l’évolution. Il y a nécessairement un Créateur, comme le dit l’Epître aux Romains (ch. 1, v. 20)…»
« La science peut très bien se passer de l’évolution… »
Quant à la vieille antienne qui affirme l’opposition intrinsèque entre la science et la foi, le Dr Sodera déclare :
«Contrairement à ce que dit la propagande évolutionniste, croire à la création ne signifie nullement repousser la science dans les jours moyenâgeux de l’obscurantisme religieux ou de l’ignorance. Etre créationniste n’exige pas de renoncer à utiliser son cerveau. Dieu disait lui-même à Israël: « Venez et discutons ensemble…»
En fait, l’approche biblique permet de comprendre les réalités géologiques et biologiques du monde dans leur vraie perspective. La science peut très bien se passer de toute référence à l’évolution sans rien y perdre !
Et en tant que chirurgien, je dirai même au sujet de la maladie et de la médecine, que les chrétiens devraient penser à prier en premier lieu, plutôt qu’en dernier recours.»
Mais cet homme de foi et de science, combattant pour la vérité, ne s’attend pas à ce que l’évolutionnisme finisse par disparaître, et soit rejeté par la communauté scientifique :
« La Bible, explique-t-il, affirme que même des croyants seront sé duits à la fin des temps. Par conséquent, nous pouvons nous attendre à ce que ce grand mensonge de l’évolution persiste, jusqu’à la fin. Mais en attendant, notre mission est d’annoncer l’Evangile. Et dans cette perspective, il est fondamental de montrer aux gens que l’homme a été créé par Dieu en tant qu’être distinct des animaux. »
« La Genèse raconte des événements réels »…
« La Bible n’est pas un traité de science, mais Adam et Eve ont été des homme et femme réels ; la Genèse raconte des événements réels. Et la mort et la résurrection de Jésus n’ont de sens que parce que nous avons réellement besoin d’un Sauveur. Et nous en avons besoin parce que la chute a réellement existé… »
Et comment donc cet homme, que ni l’hindouisme familial, ni le christianisme enseigné dans les écoles fréquentées, n’avaient amené à croire en Dieu, l’a-t-il un jour rencontré ?
Marié à une chrétienne pratiquante, il lui arrivait d’accompagner celle-ci au culte, bien que ne voyant pas l’intérêt et le sens d’avoir une pratique religieuse même si Dieu existait. Il suffirait alors à l’homme de croire en son cœur, estimait-il.
« Un soir, je me suis posé cette question : même si Dieu existe, quel sens cela a-t-il que de se faire baptiser ? »
Et à l’instant, ces mots ont résonné dans ma tête : « Luc, chapitre 3 ».
Je n’avais jamais lu l’évangile de Luc, mais j’ai su immédiatement que Dieu m’avait parlé. Je me suis demandé : Pourquoi me répondre par un chapitre entier ? Pour quoi pas un seul verset ? Mais en même temps je savais que c’était la réponse. J’ai cherché le troisième chapitre de l’évangile de Luc dans la Bible de Margaret (son épouse). Et là, en tête du cha pitre, s’étalait le surtitre : « Le baptême de Jésus » !
En bref : le chapitre 3 de l’évangile de Luc commence par situer historiquement les événements (« La quinzième année du règne de Tibère… »), puis parle de l’homme Jésus qui devait venir après Jean-Bap tiste mais dont celui-ci n’était pas digne de délier la courroie des sandales… Enfin, il est écrit que quand Jésus lui-même a été baptisé, l’Esprit-Saint est descendu sur lui prenant la forme d’une colombe, et que Dieu dit : «Voici mon fils bien-aimé en qui j’ai mis toute mon affection ».
Ce texte me parlait de la suprême grandeur de Jésus, et pourtant de son humble obéis sance. En d’autres termes, il me disait que Dieu était celui qui établit les lois et que le mieux que nous puissions faire était d’y obéir. Pour moi, tout était dit. Dieu m’avait parlé. J’ai cru. Je me suis converti, et je me suis fait baptiser. »
(Cet article provient des documents « Expériences » Mois de septembre, 3ème trimestre 2007 – N°147 Site internet : http://pagesperso-orange.fr/dunkerquadventiste/index.htm)